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Dordogne Le Modef dénonce la "chute catastrophique" du prix des fraises, salades, tomates

BORDEAUX, 27 mai 2004 (AFP) - Une vingtaine de militants du Modef ont déversé cinq palettes de salades et de fraises devant la mairie de Périgueux (Dordogne) pour dénoncer "la chute catastrophique" des prix des fraises, des salades et des tomates qu'ils imputent aux pressions de la grande distribution, a-t-on appris auprès du Modef.

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Les fraises que les producteurs français vendaient autour de 2,20 euros la semaine dernière, se vendent autour d'un euro depuis lundi. Le prix des tomates et des salades a également chuté de moitié depuis la semaine dernière, selon le Modef (Confédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles).

Le but de cette action était d'interpeller le gouvernement, pour "exiger de la grande distribution qu'elle s'approvisionne en priorité auprès des producteurs locaux", selon un communiqué reçu par l'AFP.

"Les centrales d'achat ont fait pression en augmentant les importations, on a vu les prix de la fraise d'Espagne chuter de 1,20-1,30 euro à 0,55 la semaine dernière avant que la baisse ne se répercute sur la fraise française à partir de lundi", a déclaré à l'AFP Raymond Girardi, le secrétaire général du Modef, une organisation syndicale minoritaire basée à Angoulême.

Les militants ont choisi de manifester à Périgueux car c'est la ville du ministre de la Coopération Xavier Darcos. Elle est de plus située dans le département du secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Frédéric de Saint-Sernin. Ils ont été reçus à la mairie où ils ont exposé les raisons de leur mécontentement.


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